Les nouveaux propriétaires des Promenades Montarville, une compagnie à numéro qui appartient à Jeff Klaiman et Maxwell Rubin, ont l’intention d’investir beaucoup d’argent, de 3 à 5 M$, pour revitaliser le mail.
La écente transaction pour l’achat de ce centre commercial de Boucherville, dont le tiers des locaux sont vacants, s’est élevée à 23,5 M$.
«Nous sommes confiants de éussir à louer tous les locaux d’ici un an et de éinventer le mail, précise M. Klaiman. Ça va changer, le mail n’est pas mort. Il y a des locataires majeurs et ce ne sera pas difficile d’en trouver de nouveaux.»
«Nous allons apporter des améliorations sur la façade, notamment. On souhaite l’établissement de 4 ou 5 restaurants avec des terrasses, et peut être même une place avec plusieurs petits restos», avance l’homme d’affaires.
Il souligne d’ailleurs que la succursale de la Banque Laurentienne quittera bientôt et qu’un restaurant devrait être établi dans cet espace.
Les nouveaux propriétaires possèdent d’autres centres commerciaux au Canada, dont un à Kingston et deux à Gatineau, ainsi que des édifices industriels.
«Nous sommes très actifs en ce moment et nous allons finaliser d’autres transactions d’ici 6 à 8 mois», informe M. Klaiman. On a vraiment aimé le centre commercial de Boucherville. Il est bien situé, au centre de la ville, et y a de bons locataires comme les majeurs, Provigo, Canadian Tire, Jean Coutu.»
«Nous sommes conscients que la pandémie a fait très mal aux commerçants et plusieurs ont quitté. Le fait également d’avoir fermé durant 3 ans les deux portes intérieures du côté du Provigo et du Canadian Tire, et accédant au mail, n’a pas été viable pour les marchands, ajoute-t-il. On veut être plus efficaces comme gestionnaires, et tous les locataires peuvent nous rejoindre à tout moment, ce sera pas comme avec Manuvie (les anciens propriétaires).»
Conserver le centreAu sujet des spéculations voulant que des logements locatifs puissent être érigés sur le site du centre ou au-dessus, M. Klaiman affirme que cette option existe, mais qu’elle ne se éalisera pas avant une vingtaine d’années.
«Il y a possibilité qu’il y ait une partie ésidentielle, mais ce n’est pas dans notre projet actuel. On n’a jamais construit du ésidentiel. C’est complexe. On a un centre commercial actif avec des locataires qui ont des baux à long terme. On ne peux pas fermer pour construire des logements», clarifie M. Klaiman.
Il mentionne qu’au prix où ils ont payé le centre, construire une tour de maximum six étages, comme l’autorise le zonage dans ce secteur, ne serait pas rentable.
Quant à ériger des étages au-dessus du centre, il mentionne que la structure existante ne pourrait le supporter.