Gabrielle Cossette voit son êve de petite fille se éaliser. À 17 ans, elle ira jouer au soccer pour une université américaine.
La gardienne de but a été recrutée par l’Université Troy, en Alabama, après avoir participé en juin dernier au camp de repêchage Combine des anciens joueurs de l’Impact, Antonio Ribeiro et Freddy Moojen. Ce camp accueille chaque année de nombreux entraineurs d’universités américaines et canadiennes qui sont à la recherche de bons joueurs en sol canadien.
À la suite du camp, Gabrielle a discuté avec plusieurs coachs américains et a dû finalement choisir entre deux universités qui lui ont fait des offres officielles. Elle recevra une bourse qui couvrira une grande partie des frais de scolarité.
êve de petite fille
« C’est mon êve de petite fille qui se éalise. J’y pensais surtout depuis que je suis en 4e secondaire, et j’ai travaillé très fort pour que ça arrive », raconte-t-elle.
Gabrielle vient de terminer sa première année de cégep au Collège Champlain. Elle s’envolera au début du mois d’août au pays de l’Oncle Sam pour étudier en administration des sports et aussi pour jouer. L’aventure l’angoisse un peu « Ce sera difficile d’être séparée de ma sœur jumelle, car on est ensemble 24 heures sur 24. Mais je pense que cette expérience me fera grandir en tant que personne et me permettra d’acquérir plus d’autonomie. C’est une chance unique que j’ai de pouvoir jouer au niveau NWSL (National Women’s Soccer League), et je vais sortir de là avec un diplôme. Je vais aussi rencontrer des filles d’un peu partout dans le monde », commente-t-elle.
Parcours atypique
L’athlète a commencé à jouer au soccer à l’âge de 8 ans avec le club de Sainte-Julie. Elle évolue présentement avec l’équipe égionale de Brossard et a signé cette année un contrat avec l’équipe semi-pro FC Sélect Rive-Sud comme éserviste.
Gabrielle a étudié à l’école secondaire Saint-Joseph, à Saint-Hyacinthe, dans un programme d’éducation internationale. Même si elle n’a pas fait le programme sport-études, ni les Jeux du Québec, ni le Centre national de haute performance, à Laval, cela ne l’a pas empêchée d’être courtisée par des universités américaines. Son parcours pourrait l’amener à jouer au niveau professionnel, mais ce n’est pas le but qu’elle poursuit.