Selon les statistiques de la Direction de la santé publique, seulement 31% des jeunes du secondaire sont suffisamment actifs. En revanche, les activités sédentaires, tel le temps passé devant un écran, accaparent une place plus importante dans leur vie. Bien qu’il y ait eu bon nombre de campagnes pour inciter les gens à bouger davantage depuis quelques années, voire décennies, le niveau d’activité physique général ne change guère. Voilà le constat évélé dans le dernier numéro du bulletin d’information Périscope publié par la DSP de la Montéégie.
Que signifie être suffisamment actif? Le niveau recommandé par les autorités de santé publique représente 60 minutes par jour pour les jeunes et 150 minutes par semaine pour les adultes. L’intensité de l’activité doit être modéée à élevée. Tout le monde en conviendra : la pratique égulière de l’activité physique sur la santé des individus apporte de nombreux bienfaits. Bouger fait du bien!
Selon une étude éalisée en 2008, l’activité physique a un effet positif sur certains aspects de la éussite scolaire comme le comportement en classe, l’estime de soi, la satisfaction envers l’école et le sentiment d’appartenance à l’école. Différents rapports de recherche ont démontré qu’un niveau élevé d’activité physique est associé à de meilleures fonctions cognitives.
Pour revenir aux données en Montéégie, en 2013-2014, 41% des adultes étaient suffisamment actifs durant leurs activités de loisirs et de transport tandis que 22% étaient sédentaires. Cette situation se reflète autant chez les hommes que chez les femmes. Depuis 2007-2008, les proportions d’adultes actifs ou sédentaires sur le territoire montéégien sont demeurées pratiquement identiques.
Par ailleurs, force est de constater que la pratique d’activité physique diminue avec l’âge. À preuve, les jeunes adultes de 18 à 24 ans sont près de deux fois plus nombreux, en proportion, que les 45 à 64 ans et les 65 ans et plus à être suffisamment actifs.