Une campagne de sensibilisation régionale rappelle que le gazon est strictement interdit dans le bac brun, car cette matière ligneuse n’est pas la bienvenue dans le processus de biométhanisation. Sa présence cause des problèmes et provoque même des coûts supplémentaires annuels estimés à plus de 1 M$…

Cette démarche est menée par les MRC de La Vallée-du-Richelieu, de Marguerite-D’Youville et de Rouville à l’intention de leurs citoyens, en collaboration avec la Société d’économie mixte de l’est de la couronne sud (SÉMECS). Elle a pour but de réduire les contaminations dans le processus de biométhanisation et d’éviter des coûts financiers importants.

Les MRC rappellent que d’importantes quantités de gazon sont déposées dans les bacs bruns chaque été et cette matière ligneuse est mal adaptée à la biométhanisation. Elle prend du temps à se dégrader, ce qui entraîne notamment des blocages au niveau des équipements et des bris mécaniques fréquents.

«En raison des quantités excessives de gazon reçues, la SÉMECS doit prendre des mesures exceptionnelles pour en assurer le traitement, ce qui génère des coûts financiers importants et qui sont supérieurs à un million de dollars annuellement», précise Daniel Plouffe, préfet de la MRC de Marguerite-D’Youville.

Il a rappelé du même coup qu’il existe des alternatives simples et écologiques pour disposer du gazon de manière responsable, dont l’herbicyclage, c’est-à-dire laisser le gazon coupé sur place après la tonte. M. Plouffe suggère également que le gazon soit intégré en petites quantités à un composteur de jardin ou d’attendre tout simplement la prochaine collecte prévue des résidus verts.

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