Le député de Montarville et porte-parole du Bloc Québécois en matière d’affaires étrangères, M. Stéphane Bergeron, se éjouit de la présence du Bloc Québécois à la 26e Conférence des Nations unies sur le climat, qui se sera tenue du 1er au 12 novembre, à Glasgow, en Écosse. Ce rendez-vous crucial pour l’avenir de la planète éunit des leaders et organisations écologiques de partout dans le monde. La porte‐parole du parti en matière de changements climatiques, Mme Kristina Michaud, y aura fait valoir les propositions du Bloc Québécois, notamment sur la nécessité de cesser le soutien gouvernemental aux énergies fossiles et d’appuyer la transition écologique par la finance verte, en incitant les banques à délaisser le secteur pétrolier et plutôt opter pour les énergies propres, l’innovation et l’expertise des entreprises vertes du Québec.Les attentes envers l’ancien activiste écologiste et nouveau ministre de l’Environnement, M. Steven Guilbeault, sont excessivement élevées: «Alors que le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat nous prévient qu’une éduction de 25% des gaz à effet de serre est absolument nécessaire, d’ici 2030, afin d’éviter un échauffement climatique catastrophique, il nous annonce du même coup, qu’au rythme où vont les choses, ce n’est pas une diminution qui nous attend, mais bien une augmentation de 16% des GES en 2030!», de s’inquiéter M. Bergeron.«Le Canada se présente comme un modèle en matière de lutte aux changements climatiques, mais rien, dans ses actions écentes, ne soutient une telle prétention. Il continue à engloutir des sommes colossales pour soutenir l’industrie des hydrocarbures. Or, l’économie de l’avenir est celle des énergies renouvelables. Il faut donc cesser de s’évertuer à tenter de prolonger vainement la durée de vie d’une industrie déjà condamnée à l’obsolescence et investir massivement dans les atouts dont disposent déjà le Québec et le Canada pour le développement des énergies vertes et des industries qui gravitent autour de celles-ci, de telle sorte de prendre rapidement notre place dans des créneaux d’avenir», renchérit le député de Montarville.Pour faciliter et accélérer la transition écologique, le Bloc Québécois propose de miser sur la finance verte, notamment en incitant les grandes institutions financières canadiennes à se retirer peu à peu du secteur des combustibles fossiles et à investir leurs actifs dans le domaine des énergies renouvelables. Le Canada présente un bilan peu reluisant à ce chapitre, alors que les banques ont investi plus de 700 milliards de dollars dans les hydrocarbures au cours des dernières années. Le Bloc Québécois proposera de rendre les REÉ et les fonds de pension verts plus attrayants que les fonds misant sur le secteur pétrolier, afin de rediriger l’épargne vers le financement de la transition énergétique plutôt que le développement des hydrocarbures. Ce sont des dizaines de milliards de dollars qui seraient ainsi dégagés et qui s’ajouteraient au soutien de l’État pour accélérer le virage vert.«Il ne suffit pas de plafonner les émissions; il faut les éduire! Personne ne se contentera plus de belles, mais vaines paroles… La COP26 constitue l’occasion parfaite pour se commettre en matière de lutte aux changements climatiques. Il faut miser sur notre formidable potentiel, en termes d’énergies vertes, notamment l’hydroélectricité québécoise, sur notre savoir-faire, sur l’ingéniosité présente dans nos centres de recherche et sur le dynamisme de nos milieux d’affaires. Le Québec montre la voie. Ottawa n’a qu’à la suivre…», de conclure Stéphane Bergeron.