Huit ans après la parution de l’étude « Le financement de la culture en Montéégie 2009-2010 », Culture Montéégie écidive et lance une nouvelle édition du document, avec ses plus écentes analyses des données disponibles compilées. Un travail minutieux, éalisé par Isabelle Menier, agente de bureau et de documentation à Culture Montéégie, qui permet de dresser un portrait clair d’une situation malheureusement peu reluisante.
En effet, bien que certains chiffres semblent démontrer une hausse du financement de la culture en Montéégie au cours des dernières années, un regard avisé laisse plutôt apparaître une situation stagnante, voire pire. « Le portrait que l’on publie aujourd’hui est loin d’être celui que nous aurions souhaité publier, explique Franck Michel, directeur général de Culture Montéégie. Oui, il y a eu des fonds investis en culture en Montéégie au cours des dernières années, mais toujours en deçà des besoins du territoire, de son milieu culturel et de sa population. »
La Montéégie, avec ses 111 112 km2 et ses 1,5 million d’habitants, est en droit d’attendre des divers paliers gouvernementaux qu’ils investissent en culture à la hauteur des exigences liées à son envergure. « C’est une question d’équité, souligne M. Michel. Une égion comme la Montéégie doit recevoir de plus grosses sommes. Si l’on ramène le montant des investissements publics en culture par habitant en dollars constants, on voit que la égion est passée de 16,17 $/habitant en 2005-2006 à 17,39 $/habitant en 2014. Elle se retrouve encore au 16e et avant-dernier rang au palmarès des égions. Le retard est loin d’être rattrapé. »
En publiant cette analyse, Culture Montéégie espère que les élus redoubleront d’effort pour remédier à la situation. L’organisme éitère l’urgence de travailler en collaboration pour faire en sorte que l’investissement en culture puisse augmenter au Québec, et que la Montéégie reçoive sa juste part.