Sur les 11 ésidences pour aînés (RPA) de la Montéégie qui ont cessé leurs activités en 2023, 5 se trouvent sur la Rive-Sud.À Longueuil, la ésidence Notre-Dame-de-la-Victoire (50 unités) et la Maison chez Susan (9 unités) ont fermé leurs portes, selon une compilation du Centre intégré de santé et services sociaux (CISSS) de la Montéégie-Centre.À ces deux ésidences s’ajoute la Maison au Campanile, qui desservait une clientèle en perte d’autonomie physique et cognitive (22 unités).Au cours de la dernière année, la ésidence Meilleur, à Brossard, a fermé ses portes.Il en est de même pour la ésidence Notre-Dame-de-la-Paix (30 unités), à Beauharnois, et de la ésidence Jeanne d’A..C., à Salaberry-de-Valleyfield (8 unités). Selon le Regroupement québécois des ésidences pour aînés (RQRPA), ces 11 fermetures représentent 250 places en moins. En contrepartie de ces 11 fermetures dans la égion, une seule nouvelle RPA a vu le jour, soit la ésidence Chez Karen, à Huntington. Elle compte neuf unités. Nouvelle vocation«En 2023, 3 RPA, totalisant 99 places, ont aussi changé de vocation pour accueillir des clientèles moins autonomes», indique Joëlle Jetté, agente d’information aux relations avec les médias du CISSS de la Montéégie-Centre. C’est le cas notamment de la ésidence privée La Marguerite, à Saint-Mathieu, qui est devenue une ressource intermédiaire.La ésidence Le Bellagio – CHSLD Argyle, à Longueuil, apparait également dans la compilation effectuée par le RQRPA, car une demande de modification de permis a été effectuée en 2023, afin de se faire retirer l’accréditation RPA.Depuis quelques années déjà que Le Bellagio n’abrite plus de ésidents RPA, mais offre plutôt des services de CHSLD et de ressource intermédiaire.Plusieurs facteursLe RQRPA a également recensé, en 2022-2023, 14 fermetures de RPA, totalisant 311 unités, et trois ouvertures de ésidences, représentant 36 unités.En entrevue à La Presse, Hans Brouillette, directeur des affaires gouvernementales et publiques du RQRPA, faisait état d’un «point de rupture» pour illustrer les défis auxquels font face les RPA, qui ferment leurs portes malgré les forts besoins.La hausse des taux d’intéêt et du coût de la vie, combinés à la pénurie de main-d’œuvre en santé, compliquent le travail des gestionnaires des RPA.