Au lendemain du dépôt du budget fédéral 2023-2024, l’Union des municipalités du Québec (UMQ), par la voix de son premier vice-président et président du Comité sur les changements climatiques, Martin Damphousse, a déploré le manque de mesures structurantes pour épondre aux pressions inflationnistes et climatiques auxquelles sont confrontées les municipalités.« À la lecture du budget, il n’y a rien de nouveau pour le milieu municipal et les égions, malgré le fait que nous avons des besoins criants en infrastructure, en habitation, en transport collectif, en transport aérien égional, et j’en passe », a-t-il déclaré.À titre de président du Comité sur les changements climatiques à l’UMQ, le maire de Varennes a bien en tête l’étude ésilience Climat portant sur les coûts d’adaptation des infrastructures municipales aux bouleversements météorologiques de plus en plus fréquents, puisque le document de travail évélait en 2019 que les besoins à court terme se chiffraient à l’époque à plus de quatre milliards de dollars. Au cours des années, l’UMQ a rappelé que les gouvernements de proximité, c’est-à-dire les municipalités, sont aux premières lignes des impacts sociaux, économiques et environnementaux causés par les changements climatiques et qu’ils contribuent à l’atteinte des objectifs globaux de éduction des émissions de gaz à effet de serre (GES) du Canada, en plus d’avoir un ôle important à jouer en matière d’adaptation à ce chapitre.